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Mythomanie et thérapie familiale : étude de cas d’un adolescent mythomane - 17/09/14

Doi : 10.1016/j.neurenf.2014.02.003 
E. Anglada a, , S. Goffinet b, B. Ghyssel c
a 43, rue du Trône, 1050 Bruxelles, Belgique 
b Clinique La Ramée, 34, avenue de Botendael, 1180 Bruxelles, Belgique 
c Psychothérapeute familiale exercise privé, 1150 Bruxelles, Belgique 

Auteur correspondant. Université catholique de Louvain,psychiatrie infanto-juvénile, 10, avenue Hippocrate, 1200 Bruxelles, Belgium.

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Résumé

La mythomanie désigne, pour certains psychiatres, comme pour le grand public une propension au mensonge compulsif. Le but de cet article est d’illustrer l’intérêt de l’approche systémique dans le cas de la mythomanie. Dans la littérature, il ne semble pas y avoir de description systémique de la mythomanie comme symptôme, ce terme ayant toujours été utilisé dans une approche psychiatrique ou psychanalytique. Cet article concerne la prise en charge d’un jeune de 21ans au sein d’une unité psychiatrique pour adolescents. Le caractère familial de la demande et le fait que le patient était un adolescent ont porté notre intérêt sur une approche systémique de la situation clinique. Notre place, comme thérapeute dans la situation, a été de permettre, par une désaliénation du groupe familial, l’expression d’une demande chez l’un de ses membres, et pas seulement chez notre patient qui au départ était le porteur du symptôme. Le travail thérapeutique a permis de révéler en quoi le symptôme, perçu dans un premier temps comme un délire, était une manière de dire ce dont on ne pouvait pas parler dans sa famille. On pourrait donc envisager que, dans certains cas, la mythomanie viendrait révéler un problème réel qui n’a pas pu être entendu. Chez notre patient, la mythomanie venait faire écho au fait que personne ne voulait accepter l’existence d’un problème chez lui. Dans le système, lorsqu’une chose réelle ne peut pas être entendue, l’imaginaire prend toute la place.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Mythomania is mostly understood, by psychiatrists as well as by the general public, as a propensity to compulsive lying. The goal of this article is to illustrate the value of the systemic approach in cases of mythomania. In the literature there does not seem to be a systemic description of mythomania as a symptom. Until now this term has always been used exclusively in a psychiatric or psychoanalytic approach. This article deals with the medical care of a twenty-one year old man in a psychiatric center for adolescents. The family's request for medical treatment, as well as the young age of the patient, has led us to take a systemic approach to the clinical situation. Our duty as therapists was to facilitate the expression of a demand by one of the family members – and not solely our patient, who was initially the carrier of the symptom – by means of an alienation of the family. Therapy was able to reveal how the symptom, at first perceived as a delirium, was a way of speaking about what was taboo in his family. Consequently, one could consider that, in certain cases, mythomania reveals a real problem that was not supposed to be heard. In the case of our patient, mythomania echoed an unease concerning the fact that no one would accept his problem. When the system comprises something real that cannot be expressed, the imaginary fills this void.

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Mots clés : Mythomanie, Fabulation, Imaginaire, Adolescence, Construction, Thérapie familiale

Keywords : Mythomania, Storytelling, Imaginary, Adolescent, Construction, Family therapy


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Vol 62 - N° 6

P. 367-372 - octobre 2014 Retour au numéro
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